• La grande parcelle plane près du chai dite « le potager »

    Partie historique :

    Cette parcelle n'avait pas de vigne jusqu'en 2000 et le travail d'encépagement de l'ESA. Il s'agissait du potager de la congrégation. On retrouve d'ailleurs des restes de ce potager en bord de parcelle (verveine citronnée, mâche devenue sauvage...) et en cœur de parcelle (système d'irrigation).

    En avançant dans la parcelle, on peut aller jusqu'au bout d'un rang pour montrer aux visiteurs le fameux tunnel => Ce tunnel date du milieu du XIXème siècle. A cette époque les sœurs devaient respecter la clôture monastique. Il leur fallait une autorisation de l’évêque pour sortir du couvent et se rendre sur le terrain de l’ancienne Abbaye. La solution est le percement d’un tunnel entre les deux lieux. Il est réalisé de novembre 1854 à mai 1855. Il passe sous la Route Impériale et la rue Brutale (noms de l’époque des rues Charlet et Ambroise Paré, respectivement). La rue Basse Brutale tire son nom de la forte pente qui menait à la rivière à travers les prés d’Alloyau.

     

    Partie technique

    Cette parcelle fait un peu moins de 0,4 ha.

    Il s'agit d'une parcelle constituée de terre de remblai de la carrière. La vigne s'y plait donc très bien. On a donc les mêmes soucis que la parcelle de la serre. Elle est donc conduite de la même manière que la parcelle de la serre et vinifiée avec elle.

    On peut aussi constater qu'elle est plantée de façon très dense ce qui empêche le raisin de murir complètement (vigne très poussante, effet d'ombre portée important...).

    La partie gauche de la parcelle est dans un microclimat particulier : le mur du batiment fruitier/chai reflète le soleil et restitue de la chaleur le soir => très propice au développement de champignons comme l'oïdium ! C'est d'ailleurs ce qu'on pourra voir (s'il reste des grappes sur vigne...)

    On peut passer dans deux rangs en choisissant un rang dans lequel on retrouve un tuyau d'irrigation ainsi que des pièges à insectes (nichoirs à abeilles solitaires et planche en peuplier pour mollusques terrestres => protocole du MNHN).

    Ca sera également l'occasion de montrer deux plantes très envahissantes et gênantes : liseron et lierre. Le liseron se développe fortement et c'est logique quand on passe à l'Agriculture Biologique (AB). Le sol n'a pas été travaillé depuis 10 ans et il était désherbé chimiquement.

    En revenant à l'AB, le stock de graines est enfoui et a du mal à germer. En surface, les racines de liseron ont bien survécu aux traitements et se développent sans compétition. Pour favoriser la diversité floristique, il faudra labourer les inter-rangs pour faire remonter le stock de graines. Cela permettra de casser un peu les racines de surface de la vigne et donc réduira sa vigueur. Cela permettra également d'amener un peu de compétition à la vigne et réduira également sa vigueur. Nous envisageons éventuellement de semer des espèces prairiales compétitives et demandant peu d'entretien.


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